Apprendre

vingtansapresweb Par Le 26/05/2024

Dans Projet de vie

C’est un travail de tous les jours qui permet de se connaître et de progresser : le plus important se fait dans les premières années qui suit le traumatisme car il faut appréhender une vie différente avec le handicap :

  • En premier lieu, il y a l’appropriation de mon nouveau corps : faire seule le plus possible est un gage d’indépendance (même si je recours parfois à l’aide d’une tierce personne pour certains actes de la vie quotidienne). Ne pas confondre autonomie et indépendance. Je dois faire preuve d’ingéniosité et de créativité pour détourner les gestes que je ne peux plus faire. Ces adaptabilités me rendent beaucoup de service tous les jours.
  • En second lieu, il y a l’appropriation de cette nouvelle image : la présence du fauteuil roulant peut s’avérer être un frein pour aller vers l’autre. C’est l’effet du miroir que nous renvoient des regards curieux : ils peuvent toucher notre identité propre mais nous invite aussi à s’ouvrir au monde et transformer ces pensées en potentialités pour permettre un vivre ensemble.
  • Et, enfin, laisser faire le temps : Paris ne s’est pas fait en un jour ! Par transmission par un pair ou par simple expérimentation, l’apprentissage est permanent. Les gestes acquis pendant la rééducation ne s’oublient jamais et s’entretiennent régulièrement.

Image1Image2Reflet miroirImage3